Le groupe PCR-Alliance a participé à cette rencontre compte tenu de la gravité de la situation sociale. Les élus du groupe ont été représentés à cette réunion par Robert Nativel qui a porté la position du groupe, et que nous vous relayons ci après.
Le combat contre la vie chère est au centre des préoccupations.
Le groupe a affirmé en premier lieu que les élus doivent prendre toute leur part aux côtés de celles et ceux qui sont frappés par cette situation. La gravité de la situation doit nous conduire à ne pas stigmatiser ni diviser les Réunionnais.
C’est bien l’orientation stratégique de faire du traitement de l’urgence sociale une priorité collective — élus, autorités, associations, population — qui est plus que jamais remis au-devant de la scène. C’est cette démarche qui permettra au conseil général de se positionner aux côtés de ceux qui revendiquent, pour accompagner de vraies solutions apportées par les acteurs concernés en position de remettre en cause les mécanismes qui conduisent à la situation de vie chère que l’on connait à La Réunion.
C’est donc un changement radical dans le traitement de l’urgence sociale à La Réunion qui est attendu. C’est bien le gouvernement qui doit prendre ses responsabilités et apporter les réponses pour faire changer les mécanismes liés aux monopoles que ce soit la grande distribution, le carburant, ...et dans le même temps sans remettre en cause les acquis sociaux aujourd’hui détruits par le gouvernement UMP (discours sur l’assistanat : chômeurs, RSA, déremboursement des médicaments...) qui grèvent chaque jour le pouvoir d’achat des Réunionnais.
Une mesure proposée par exemple par le PCR est de mettre en place une mesure exceptionnelle de l’État sur 4 mois pour relever les minima sociaux de 200 euros (en s’appuyant sur le précédent Guadeloupe lors des événements) le temps de trouver des solutions plus pérennes.
Ensuite, le Conseil général, en charge du traitement social, doit s’adapter à la montée de la pauvreté qui n’est que la conséquence de cette politique ci avant exposée. Dans ses dispositifs d’aides sociales, il y a à prendre en compte la dégradation des conditions de vie de nombreuses familles, il y a à réévaluer ou réorienter nos interventions, c’est l’objectif que nous nous sommes fixé dans le cadre des assises de l’urgence sociale.
Mais nos propositions ne doivent pas nous exonérer à faire entendre au Gouvernement où se situent les vrais problèmes. Sur la proposition faite en réunion de groupe par le PS pour une intervention par le conseil général en matière d’aide alimentaire, le groupe soutient la position d’une intervention auprès des organismes concernés pour apporter immédiatement l’aide d’urgence.
Sur la fixation des prix des produits de 1ere nécessité, Robert Nativel a indiqué qu’il convient de demander à l’État de jouer son rôle en la matière et engager un travail de fond pour qu’une liste de produits soit établie avec comme règle le prix métropole comme c’est le cas pour d’autres produits de consommation aujourd’hui à La Réunion.
En définitive : il convient de savoir avant tout ce que l’État va proposer pour répondre aux revendications populaires sans le laisser se dérober vers les collectivités, alors qu’il faut rappeler que ce dernier a déjà renvoyé sur les collectivités des charges sans compensation (rappel : le déficit de compensation pour le conseil général est de 500 millions d’euros).
Le groupe a affirmé en premier lieu que les élus doivent prendre toute leur part aux côtés de celles et ceux qui sont frappés par cette situation. La gravité de la situation doit nous conduire à ne pas stigmatiser ni diviser les Réunionnais.
C’est bien l’orientation stratégique de faire du traitement de l’urgence sociale une priorité collective — élus, autorités, associations, population — qui est plus que jamais remis au-devant de la scène. C’est cette démarche qui permettra au conseil général de se positionner aux côtés de ceux qui revendiquent, pour accompagner de vraies solutions apportées par les acteurs concernés en position de remettre en cause les mécanismes qui conduisent à la situation de vie chère que l’on connait à La Réunion.
C’est donc un changement radical dans le traitement de l’urgence sociale à La Réunion qui est attendu. C’est bien le gouvernement qui doit prendre ses responsabilités et apporter les réponses pour faire changer les mécanismes liés aux monopoles que ce soit la grande distribution, le carburant, ...et dans le même temps sans remettre en cause les acquis sociaux aujourd’hui détruits par le gouvernement UMP (discours sur l’assistanat : chômeurs, RSA, déremboursement des médicaments...) qui grèvent chaque jour le pouvoir d’achat des Réunionnais.
Une mesure proposée par exemple par le PCR est de mettre en place une mesure exceptionnelle de l’État sur 4 mois pour relever les minima sociaux de 200 euros (en s’appuyant sur le précédent Guadeloupe lors des événements) le temps de trouver des solutions plus pérennes.
Ensuite, le Conseil général, en charge du traitement social, doit s’adapter à la montée de la pauvreté qui n’est que la conséquence de cette politique ci avant exposée. Dans ses dispositifs d’aides sociales, il y a à prendre en compte la dégradation des conditions de vie de nombreuses familles, il y a à réévaluer ou réorienter nos interventions, c’est l’objectif que nous nous sommes fixé dans le cadre des assises de l’urgence sociale.
Mais nos propositions ne doivent pas nous exonérer à faire entendre au Gouvernement où se situent les vrais problèmes. Sur la proposition faite en réunion de groupe par le PS pour une intervention par le conseil général en matière d’aide alimentaire, le groupe soutient la position d’une intervention auprès des organismes concernés pour apporter immédiatement l’aide d’urgence.
Sur la fixation des prix des produits de 1ere nécessité, Robert Nativel a indiqué qu’il convient de demander à l’État de jouer son rôle en la matière et engager un travail de fond pour qu’une liste de produits soit établie avec comme règle le prix métropole comme c’est le cas pour d’autres produits de consommation aujourd’hui à La Réunion.
En définitive : il convient de savoir avant tout ce que l’État va proposer pour répondre aux revendications populaires sans le laisser se dérober vers les collectivités, alors qu’il faut rappeler que ce dernier a déjà renvoyé sur les collectivités des charges sans compensation (rappel : le déficit de compensation pour le conseil général est de 500 millions d’euros).